La fauconnerie ou chasse au vol

La fauconnerie ou chasse au vol est l’art de capturer une proie sauvage dans son milieu naturel au moyen d’un oiseau de proie dressé à cet effet.

On trouve les premières traces écrites sur la chasse au vol au 7ème siècle av JC dans un livre japonais relatant les chasses d’un empereur chinois nommé Wen-Wang. S’étendant peu à peu du centre de l’Asie, cet art n’arrive en Europe qu’aux alentours du 4ème siècle de notre ère, où il trouve son âge d’or au Moyen Age, mais voit son déclin avec l’apparition des armes à feu.

Le haut vol* était réservé aux rois et à la noblesse qui le pratiquait comme passetemps, avec des faucons Gerfauts, Sacres et Laniers comme principaux oiseaux.

Le bas vol* était pratiqué par des chasseurs plus défavorisés, voire pauvres et permettait à certains d’améliorer le maigre repas quotidien.

Depuis ce temps, le haut vol est considéré comme la chasse au vol par excellence, au dépend du bas vol. Dans les faits, même si quelques puristes soutiennent encore cette différence, le haut vol et le bas vol méritent toute notre attention et apportent l’un comme l’autre un plaisir différent certes, mais tout aussi intense.

Fauconnerie et chasse

Si la France n’est pas la meilleure représentante de cette dévorante passion, elle compte tout de même quelques centaines de pratiquants. Tous dévoués à la pratique de leur art, les fauconniers chasseurs ont une approche empirique de la fauconnerie et transmette un savoir-faire ancestral à travers le temps. Ils sont les garants d’un patrimoine qu’ils doivent transmettre avec sagesse pour que les générations futures puissent découvrir cette complicité qui lie l’homme et l’oiseau.

fauconnerie et chasse

La chasse au vol regroupe la fauconnerie proprement dite (haut vol) et l’autourserie (bas vol). Il s’agit bien de chasser, donc de faire évoluer des oiseaux rapaces dans le but de prendre du gibier. L’homme devient alors l’intermédiaire d’un acte naturel. Au moment de l’action, il n’est que le spectateur du dénouement, de l’expression de l’instinct de son oiseau.

Le chasseur est le rapace, l’homme n’est que son suppléant. Mais que de bonheur partagé, de l’affaitage à la première prise, puis de saison en saison avec l’affirmation de son compagnon. Des déceptions aussi, dont il faut être conscient et qui mettent à l’épreuve notre motivation.

*Le haut vol : Pratiqué à l’aide de faucons, dont le plus connu est le pèlerin. L’action de chasse consiste à faire évoluer l’oiseau en altitude. Il domine le fauconnier et le chien. Lors de l’envol de la proie, il fond à grande vitesse sur elle pour la percuter et la tuer.

*Le bas vol : Pratiqué avec des autours, des éperviers, des aigles et plus récemment des Harris. Dans cette chasse l’oiseau part du poignet (ganté) de l’oiseleur pour jaillir sur sa proie généralement débusquée par un chien ou un furet (lapin).

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