Alors que l’alouette est une espèce d’oiseaux en péril, un projet d’arrêté ministériel permettrait de maintenir le même quota annuel de 370 000 têtes pour le piégeage des alouettes. De quoi faire pâlir les défenseurs animaliers comme la LPO sur la disparition des oiseaux de nos campagnes.
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Le ministre Nicolas Hulot en ligne de mire
La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) demande ouvertement à Nicolas Hulot de la cohérence sur les prochains quotas qui seront autorisés pour la chasse aux alouettes.
Car pour le moment, le même quota serait maintenu pour 2019. A savoir, 370 000 têtes réparties ainsi :
- 000 alouettes dans le département des Landes,
- 120 000 en Gironde,
- 25 000 dans les Pyrénées-Atlantiques,
- 15 000 dans le Lot-et-Garonne.
La LPO lance une pétition en ligne pour venir en aide aux alouettes
Via une pétition en ligne, la LPO met en garde contre l’aspect cruel et non sélectif des pièges utilisés contre les alouettes (pantes et matoles).
Mais pour le gouvernement, qui s’appuie sur une directive européenne datant de 2009, ces techniques de piégeage font parties des « méthodes de chasses traditionnelles ».
Pourtant, selon les chiffres officiels, la population nicheuse d’alouettes des champs a déjà chuté de moitié en Europe (-50 %) entre 1980 et 2015. De quoi se poser la question sur ces quotas… Qu’en pense les chasseurs ?